CONCERT COMPLET
Dionysos
Et voilà, ça recommence, il fallait s’y attendre : tout est mélangé. Plus de dix ans que ça dure, depuis La Mécanique du cœur : tout commence avec une histoire qui naît dans la tête de Mathias. Libre à elle de grandir ensuite dans un livre, un disque ou un film. Celle-là sera les trois. Le roman est déjà sorti, l’album est là, et le film suivra. Cette histoire est née en 2016. Dionysos terminait la tournée de Vampire en pyjama, un disque né du Journal d’un vampire en pyjama, ce livre où Mathias racontait sa traversée de la maladie. Pendant que Mathias recommençait à se laisser pousser les idées, la Seine montait. Début juin 2016, c’est la grande crue à Paris. Dionysos revient enfin sur la scène du Krakatoa avec Surpriser, un nouvel album de chansons très personnelles pour Mathias Malzieu. Et aussi essentiel pour Dionysos qui garde ses caps, en emballant de la pop garage dans des cordes et des cuivres d’orchestre symphonique, en inventant la BO d’une surproduction projetée sur un drap dans la cale du Flowburger, en entonnant des refrains qui vont faire chavirer les foules.
Théophile
THEOPHILE a tout d’un grand monsieur, du haut de sa vingtaine entamée : textes à l’ambitieuse poésie, sens de la mélodie qui vous reste en tête, production exigeante et décomplexée.
Aussitôt, il a enchaîné les premières parties d’Arthur H, Gaël Faye, Ibeyi, Gauvain Sers ou Juliette, les scènes des Francofolies et autres festivals...
Il retisse le lien entre la guitare et la poésie de l’instant, sans doute parce qu’il a vécu successivement plusieurs passions fondatrices : la guitare classique assez longtemps pour se dégoûter des leçons de musique, puis les poèmes adolescents avant de naviguer dans Bashung, Thiéfaine… et Logic Audio – dans cet ordre-là. Aujourd’hui, le voici initiateur d’une nouvelle mue de la pop francophone.
THEOPHILE se voit en «compositeur de chanson française aux sonorités nouvelles ». On imagine volontiers Brassens avec une MPC