Lescop + Gabriel Auguste
Transrock et la Rock School Barbey présentent LESCOP à la Rock School Barbey
Lescop
Le retour de Lescop avec ce troisième album ressemble à la réinvention imparable d’une new wave à la française. Cet enfant naturel du rock et du punk a retrouvé le sens d’une rébellion intime après avoir traversé quelques orages intérieurs d’une rare intensité. Comme si de fait il reconnectait aujourd’hui avec l’essence même de la candeur (sombre et joyeuse à la fois) de son premier tube « La forêt » … Où il autorisait ainsi toute une génération avide de sens et de sons nouveaux à danser sur les charbons ardents d’une hybridation qui fait l’identité de la pop française d’aujourd’hui. En tandem avec le réalisateur Thibault Frisoni, Lescop a construit son édifice pop de 13 chansons lumineuses autour du thème de la mutation, de l’amour et de la renaissance. Où l’on croise pèle mêle, les voix incandescentes et sans concession de Izia, Halo Maud ou Laura Cahen. Où soudain la puissance d’Ash Workman au mixage offre une lumière naturelle au disque où Brighton devient une destination baléarique… Tandis que l’empreinte poétique de Pasolini voisine avec celles de Bob Dylan, Etienne Daho, ou Daniel Darc, trilogie majestueuse d’inspiration qui atteste d’un retour à l’essence même de la pop. Lescop a intitulé son troisième album « rêve parti ». En 13 chansons au magnétisme obsédant, il réussit à nous convaincre qu’il est encore possible de réinventer le rêve dans toute sa force utopique.
Gabriel Auguste
Gabriel Auguste explore la violence du corps et du cœur avec une pop sensible aux variations climatiques qui mènent à l’amour et à sa rupture, des premières caresses à la distance finale. Ce marcheur solitaire parcourt les plages ensoleillées des sentiments mais aussi le versant sombre de la chute, des tremblements et des coups bas. Des thèmes classiques de chansons d’amour revissées par l’oeil et la voix de cet ermite qui nous regarde vivre à distance.
Gabriel a quitté l’univers sombre et Rock de son groupe Wall Of Death pour une chanson aux inspirations musicales anglo-saxonnes (Robert Wyatt, Kevin Ayers) avec le souffle de la poésie française. Il dessine ainsi son propre chemin musical, décomplexé de références de chanson française qu’il ne possède pas, ce qui lui offre sa liberté.