Retour sur le dernier séminaire Pep’
Début octobre, nous avons eu la chance d’accueillir Nicolas Jublot (le matin) et Antoine Gaillet (l’aprem), respectivement programmateur du Point Ephémère (mais aussi boss du label Géographie) et Directeur artistique chez PIAS (et aussi réalisateur artistique par ailleurs), pour échanger avec les groupes de la Pépinière sur l’évolution de leur métier et des aspects techniques de leur activité.
Nicolas est passé au grill sur les questions suivantes :
> C’est quoi être programmateur en 2024 ?
> Quelle analyse fait-il de l’évolution de la « zone marchande » des salles parisiennes (nombre, taille, esthétique, typologie) ?
> Quels lieux cibler en fonction des esthétiques et du niveau de développement d’un groupe ?
> Quel lieu alternatif pourrait programmer un concert à Paris ? (cinéma, théâtre, disquaire…?)
> Comment créer une narration autour d’un événement ?
> Mêmes questions mais pour Bruxelles (Nicolas y vit, et c’est à 2h de Paris, du coup pour une date en amont ou en aval c’est pertinent de profiter de sa vision)
> Comment aime-il recevoir les informations d’un groupe ? Comment le contacter, à quelle fréquence, par mail / tel / fax / pigeon voyageur ?
> Comment programme-t-il, comment choisit-il les artistes ? Dans quelle Direction artistique s’inscrit-il ?
> Mise en situation : Nicolas a dû se mettre à la place d’un artiste qui contacte un programmateur et réfléchir aux éléments de langage qu’il utiliserait pour le convaincre de diffuser le groupe.
> Lorsqu’elle est actée, comment bien préparer la communication de sa date ? Quel rétroplanning de communication ? Quels médias cibler ? Quelles communautés cibler et comment ?
Antoine est passé au grill sur les questions suivantes :
Sur le volet réalisation artistique
> Comment devient-on réalisateur artistique et son sous-jacent ingénieur du son ?
> Comment travaille-t-on avec un ingénieur son ? (préparation, travail pendant les sessions)
> Comment entre-t-on dans une relation de confiance, pour que le réalisateur trouve « la vérité dans les morceaux » ?
> On m’a dit un jour que « les meilleurs disques on les entend jamais car ils sont jamais fini ». Du coup, quand sait-on qu’un morceau est fini, qu’un disque est fini ?
> Considère-t-il qu’un artiste en 2024 doit avoir un certain degré d’autonomie en MAO ?
> Comment digère-t-on ses influences tout en créant quelque chose de singulier ?
Sur le volet direction artistique
> Que fait un DA en 2024 ?
> Comment un artiste et un entourage doit selon toi aborder un label ?
> Qu’est ce qui le fait signer un artiste en 2024 ? Quel est son cahier des charges ?
> A quel niveau de développement un artiste doit-il aborder un label ?
> Qu’attendre d’un label en 2024 ?
> Comment fait-on un bon tracklisting ?
> Comment travaille-t-il avec son service marketing qui est censé transformer la musique de l’artiste qu’il signe en image ? Mettre en relief des valeurs, une singularité…?