HUBERT LENOIR + REQUIN CHAGRIN
HUBERT LENOIR
Hubert Lenoir, 23 ans, est un jeune garçon, auteur, compositeur et interprète rempli de bonnes intentions. Il a grandi à Beauport en banlieue de la ville de Québec. À 17 ans, il forme avec son frère le groupe The Seasons. En 2014, ils font paraître leur premier album intitulé Pulp, à l’origine d’une reconnaissance critique et d’un accueil enthousiaste du public. S’en suit une tournée qui dure plus de deux ans et qui les fait voyager un peu partout dans le monde, de Berlin à Los Angeles. Malgré le succès du groupe, Hubert continue à chanter dans les rues où il offre des performances explosives et excentriques. Au retour d'une longue tournée, il vit une année de tumultes, d'insomnie, de fast-food et de blockbusters, lors de laquelle s’écrit et s’enregistre Darlène, un album concept qui est accompagné d'un roman du même nom, écrit par Noémie D. Leclerc, sa meilleure amie et son amie de cœur. L’album se réalise entièrement à Québec, sa ville natale. Hubert Lenoir y marie les influences de R&B, de glam rock, de prog, de rock psychédélique, de jazz et fait de Darlène une oeuvre pop, éclectique, imprévisible et audacieuse. Darlène est un opéra post-moderne sur le coming of age d’une génération.
Requin Chagrin
Marion Brunetto. Balance ascendant Balance. De quoi aimer les contrastes et les (dés)équilibres – en témoigne son nom de scène : Requin Chagrin, inspiré par cet animal marin devenu son totem. De l’eau a coulé sous les ponts depuis son arrivée à Paris, à peine majeure, et son apprentissage d’une dream pop mêlant rock californien, noisy-pop anglaise, héritière outsider des Yé-yé : une musique anglo-saxonne explorée de manière unique en France. En témoigne le premier single, Déjà Vu, dont le clip réalisé par Antoine Carlier reflète l’énergie à la fois synthétique et onirique. Et ce riff de clavier qui emporte tout sur son passage.
Après la révélation du premier album, Requin Chagrin, en 2015, puis la confirmation du second, Sémaphore (2019) Marion Brunetto a été confrontée à la multitude d’options que peut représenter un troisième disque. Plutôt que de choisir dès le début, elle a exploré, des mois et des mois, des sons, des idées, des mots. On retrouve sa mélancolie, ses sensations planantes, mais également l’affirmation de soi, soulignée par des batteries frondeuses. Les textes comme la musique prennent moins de détours. L’ambition artistique ? Partir d’une dream pop pour l’affiner avec les réverbes du rock’n’roll, des échos des eighties, assouvir un besoin de lumière. Et, surtout, s’abandonner à son addiction assumée : le matériel instrumental.
Débuté peu avant le confinement, terminé lors d’un enregistrement aux prestigieux studios bruxellois ICP, à la fin de l’été 2020, BYE BYE BABY témoigne de l’intériorité d’une artiste qui veut s’exprimer sur ce qu’elle est tout en racontant le monde autour d’elle.