Retour sur les bulles musicales avec Eïleen
“Parfois j’ai l’impression que nous sommes tous dans des bateaux…”, c’est ainsi qu’Eïleen a invité, ce mercredi 6 novembre 2019, petits et grands à partir dans un voyage poétique et doux, bercés par les flots délicats de son ami en bois, le violoncelle, les tendres arpèges du n’goni et les percussions légères du piano à pouces…
En quelques mots et images, découvrez ou retrouvez la douceur de ce bel instant poétique, musical, aérien…
La pluie tombe de plus belle, les gouttes d’eau ruissellent dans les rues et remplissent des flaques dans lesquelles se distinguent les reflets du quartier de Beutre à Mérignac. L’antenne de la Médiathèque est un refuge et ouvre grand ses bras pour abriter les assistantes maternelles, puis les familles, fuyant les nuages gris avec les grappes d’enfant qui les entourent. A l’intérieur c ‘est un petit cocon qui les attend, quelques chaises et coussins installés face à un tapis blanc moelleux, des petits bateaux de papiers sont délicatement posés sur les bords… un violoncelle est allongé sur le côté, le n’goni patiente lui aussi sur le lit de laine...Tout le monde prend le temps de s’installer, certains patientent sur les coussins avec Doudou ou sur les genoux de Nounou ou de ses parents, d’autres sont très fiers de leurs bottes de pluie…
Eïleen entre en scène, sa douce voix berce les enfants d’une jolie histoire, celle de Louveline, Juju et Lilibiscuit…
Dès les premières notes pincées sur les cordes du violoncelle et les premiers mots chantés par Eïleen, petits et grands sont captivés, les bibliothécaires, les assistantes maternelles et les parents réagissent “oh c’est beau !”… Tel un petit bateau de papier plié naviguant sur un cours d’eau, petits et grands suivent le fil de l’histoire et des chansons.
Certains dansent, les notes traversant leurs petits corps, ils virevoltent sur eux mêmes, ou leurs mains dessinent parfois de jolis dessins dans l’air… D’autres se laissent bercer par les bras de Nounou ou de papa… et quand il faut imiter le bruit de la pluie, de petits clapotis des doigts contre la paume des mains donnent à aimer les averses ! Eïleen propose à tout le monde de s’abriter sous la bruyère en tissu de cette forêt imaginaire et sème quelques anneaux de clochettes pour convoquer les rayons de soleil… La ballade se termine par un départ en voyage rythmé par les sons légers et sauvages du piano à pouce et de la voix d’Eïleen…
Les tout petits ont prolongé leur rencontre avec l’artiste en essayant les instruments...toucher la peau du n’goni, pincer les cordes, faire sonner le piano à pouces, agiter les petites clochettes.. une vraie aventure musicale !