Avec leur dernier album, Eye On The Bat, Palehound a déclenché un tour de force sonore qui consolide son statut d'artiste parmi les plus excitants et avant-gardistes du rock indépendant.

Enregistré avec Sam Evian (Big Thief, Cass McCombs) chez Flying Cloud Recordings dans les Catskill Mountains, l’album est une vitrine époustouflante de croissance et d’évolution artistiques, avec l’auteur-compositeur El Kempner (ainsi que le multi-instrumentiste Larz Brogan) livrant un lot époustouflant de nouvelles chansons pleines d’énergie, de vulnérabilité et d’émotion brute. Des riffs de guitare explosifs aux percussions tonitruantes en passant par la voix caractéristique de Kempner, Eye On The Bat est l’album le plus excitant et exaltant que Palehound ait réalisé à ce jour. Les paroles pointues et introspectives de l’album explorent les thèmes de la découverte de soi, de l’anxiété et de l’autonomisation, ajoutant une couche de profondeur et de nuance à la vision sans compromis de l’album.

L’air est frais, il est sombre et romantique. Structures c'est les vestiges d’un monde déjà dévasté, les notes post-punk de la fin des années 70 de Manchester.

Rage, douleurs physiques et émotions fortes composent l’univers nerveusement mélancolique dans lequel nous plonge le combo picard. Leur Rough Wave est un véritable mouvement thérapeutique, une course sonique emplie de passion et de fureur offerte dans une transmission sans détours.

Architecture et Cataclysme, on pense à Le Corbusier ou Perret. Il s'agit d'une reconstruction percussive au rythme quasi militaire, un bombardement sonore venu tout droit d’Amiens.